dimanche 28 janvier 2018

Le profil des enfants adoptables en France et à l'International

Bonjour à tous!

Pour reprendre l'article précédent, voici un article qui explique la baisse des adoptions à l'international bien mieux que je ne le ferais  clic
La bonne nouvelle évoquée en titre est pour les pays et les enfants, mais pas pour les candidats à l'adoption... En même temps, dans notre parcours, nous avons vite compris qu'il n'y a pas de "droit à l'enfant" pour nous autres adultes,  mais peut-être une chance...

Je voulais reprendre avec vous le profil des enfants tel que nous l'avons défini. Régulièrement, vous m'entendez parler de limites que l'on doit définir pour les "particularités de santé", "d'enfant à particularité", ou encore "d'enfant à besoins spécifiques"... Des termes bien barbares pour les néophytes!


Alors on reprend les bases :

Durant la démarche d'agrément, il nous est demandé de réfléchir au profil de l'enfant (ou des enfants) pour lequel nous nous sentirions à coup sûr ses parents. Ça implique de réfléchir au nombre, à la tranche d'âge, au sexe, à l'ethnie, et enfin à nos limites concernant la santé. 


Grosso modo, actuellement, les bébés de 3 mois en bonne santé, ça n'existe que dans le cadre de l'adoption nationale, donc les enfants nés sous le secret (2 en 2017 pour tout le département, en sachant que bien souvent, chaque département attribue sur la liste de ses résidents). Comme il s'agit du souhait le plus émis par les futurs parents adoptants "avoir un bébé en bonne santé", nous sommes nombreux sur les rangs!

Le profil des enfants confiés à l'adoption a progressivement évolué durant ces dix dernières années, en lien avec la ratification par les pays de la Convention de la Haye, qui met l'accent sur les droits de l'enfant. 
Les enfants proposés à l'adoption en international sont à présent les enfants qui n'ont pas été adoptés au niveau national, ce qui explique qu'ils fassent partie des "enfants à besoins spécifiques". Dans cette dénomination se regroupent les enfants grands (+ de 5 ans), les fratries ou encore les enfants présentant une problématique santé (du plus simple au plus lourd). 

Bon, nous, on a besoin des faire nos armes de parents, alors une fratrie, comme ça, d'un coup, ça nous parait un peu trop compliqué ;-). 

Concernant la santé, dès le début on a stipulé un truc un peu global "enfant en bonne santé ou présentant un problème de santé soignable et / ou opérable en France, sans séquelles". Du coup on parle de "particularités légères". 
Bon, c'est une notice classique, notre projet ne sort pas du lot! Mais il faut être conscient qu'il faut rester à l'écoute de nous-mêmes, et ne pas accepter n'importe quoi en terme de pathologie, au risque de ne pas pouvoir accompagner au mieux notre enfant. Nous voulons un enfant, mais pas à tout prix!

En sachant qu'il faut bien avoir à l'esprit que nos limites ne sont pas "où on va", mais bien "d'où on part", puisque ça n'empêchera pas, comme tout enfant, que parfois certaines difficultés se révèlent plus tard.

Pour approfondir le sujet, et bien poser nos limites (ce serait quand même dommage de se sentir plus infirmier que parents), nous avons rencontré un médecin pédiatre spécialisé en adoption, à la COCA de Brest (consultation spécialisée en adoption). D'une part, elle nous a expliqué les différentes problématiques et la prise en charge qu'elles induisaient, et d'autre part, nous avons son mail, afin de lui transmettre le dossier de l'enfant qui nous sera proposé, pour éclairage médical, ce qui est rassurant. 

Actuellement, c'est ce sujet que nous abordons avec les OAA, avec pour question de base, pour eux comme pour nous : "le profil des enfants adoptables par le biais de l'OAA correspond-il à notre projet parental?". Tant que nous n'aurons pas de "oui" définitif, nous en sommes là du suspense...




1 commentaire:

  1. Merci pour ces éléments, qui aident à construire le projet

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