lundi 30 avril 2018

Alors, ça en est où?

"Alors, ça en est où?", c'est la question que tout le monde nous adresse aujourd'hui. 

Le temps de l'adoption est peu saisissable vu de l'extérieur, ça parait long à certains, très court à d'autres, et parfois ça parait court aux mêmes qui trouvent qu'ils ont mis longtemps pour la première grossesse, "au moins 6 mois" (spéciale dédicace !). 

Et bien là, il ne se passe plus rien. Et ça va durer des mois. 

En tout cas, il ne se passe plus rien pour nous, en France. Au Vietnam, notre dossier est traduit, légalisé, enregistré, réenregistré, placé sur une liste. 
Là-bas, la correspondante de l'organisme est en lien avec les orphelinats, travaille avec eux pour les changements de procédure, rencontre les enfants. 
Là-bas, peut-être, une femme vient de confier l'enfant à qui elle a donné naissance, qui deviendra le nôtre, dans quelques mois, dans un an...

Pour nous, il n'y a plus rien à faire pour le projet. On a donné le maximum, on a fait notre part. Un jour, nous aurons à décrocher le téléphone, pour entendre que ça y est, un enfant nous attend. Mais nous n'avons aucune idée du jour, du mois, de l'année. 

Aujourd'hui, nous n'avons plus qu'à vivre le reste, et c'est déjà beaucoup!

mardi 10 avril 2018

De grands pas à petits pas

Ca y est, nous sommes déchargés du dossier. Depuis la semaine dernière, il est entre les mains de l'Organisme. Ouf! Nous n'avons plus rien à faire, qu'attendre que tout le monde travaille pour nous.

Les deux prochaines étapes, qui nous seront confirmées au fur et à mesure, sont l'envoi des dossiers au Vietnam pour traduction, puis l'enregistrement de ceux-ci par les Autorités.

Nous sommes allés ce week-end à une formation sur l'attachement, pour nous préparer au mieux à l'accueil et à l'accompagnement. 

La formation était dispensée par Petales France ( clic ), une association créée par des parents adoptants, qui a, au fil des années, affiné la théorie de l'attachement et les pistes de réponses aux problématiques qui peuvent apparaitre. 

Leur intervention était intéressante et pertinente, pas du tout alarmiste, le mot d'ordre étant : " oubliez nous après l'intervention, mais, si vous êtes en difficulté avec votre enfant, rappelez-vous que nous sommes là".

L'autre avantage à ce type de formation, c'est de pouvoir rencontrer des personnes qui en sont à peu près au même stade que nous (et quelques unes accompagnées par la même association que nous).

Et du coup, nous avons rencontré plusieurs couples que nous reverrons au pique-nique de l'association, dans deux mois.

Les échanges au moment des pauses sont riches et recherchés !